Le temps passe et je me réveille. Je reparais aux lieux clefs. La salle de sport. je me suis prise au jeu : des années d'inactivités, ou presque, m'avaient brisées; je redeviens moi-même, je passe plus d'une heure à la palestre chaque jour; pas toujours aux heures sociales, car j'ai bien du mal à supporter toutes ces personnes importantes, leurs conversations et leur fou-rire. la stupéfaction passée, Kali essaie d'ironiser à mon propos, mais elle n'est pas très douée, et n'a pas de prise sur moi; elle est en train de devenir agressive. La maîtresse de mon frère est beaucoup plus policée, mais tout aussi menaçante. La première dame officielle et la première dame officieuse n'ont guère envie que je leur souffle la place; Sura est venu me trouver plusieurs fois, inquiet peut-être? Il m'a demandé où j'en étais de mes recherches; j'ai demandé une escorte pour aller aux archives; il m'a fait remarquer que je m'en passais bien jusqu'à présent. J'ai insisté; il m'a demandé de présenter une demande écrite au roi.
Je sors à pied, en personne ordinaire, et aux archives je me cache; les fonctionnaires y sont si incompétents que j'y suis libre. Personne n'enregistre ma présence. Le flou le plus total règne. j'y passe un peu tous les jours, je vois plusieurs personne, de temps en temps je fais un eptit esclandre parce que l'on ne m'a pas apporté le bon livre.
Ainsi, Sura ne sait plus trop dans quelle direction regarder. Il ne me fait pas suivre, il enquête seulement sur moi; je ne connais pas encore le nom de celui qui est chargé du dossier; je le trouverai.
Par prudence et conventionnalisme, il me faudra bientôt un amant. Vu ma position, je ne peux pas prendre n'importe qui. J'ai quelques idées.
samedi 16 juin 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire